SAMEDI 10 JUIN • 15H30 > 16H30

NOUVEAU SIÈCLE, AUDITORIUM
JEAN-CLAUDE CASADESUS

TARIF A / CONCERT N°11

Abdel Rahman El Bacha © D.R.

Abdel Rahman El Bacha © D.R.

CONCERTO N°1 DE CHOPIN

Concert symphonique

Thématique Chopin

Piano Abdel Rahman El Bacha
Orchestre de Picardie
Direction Johanna Malangré

Chopin Concerto n°1

Depuis sa Victoire au Concours Reine Elisabeth en 1978, Abdel Rahman El Bacha appartient aux seigneurs du piano. Le musicien franco-libanais connaît “son” Chopin sur le bout des doigts, comme en témoigne sa remarquable intégrale discographique des œuvres du compositeur polonais, publiée par ordre chronologique. Pour son grand retour au festival, El Bacha interprète le majestueux Concerto n°1. Cette œuvre, destinée à asseoir sa renommée d’interprète en Europe, sera la dernière que Chopin interprètera avant son départ définitif. Aux côtés de l’Orchestre de Picardie emmené par sa nouvelle directrice musicale Johanna Malangré, Abdel Rahman El Bacha déploie un incomparable bel canto pianistique.

Coup de projecteur sur…
le Concerto n°1 de Chopin

  • Chopin a composé deux concertos pour piano. Le Concerto n°1 fut en réalité écrit après le deuxième. C’est l’une des rares œuvres écrites pour orchestre du compositeur polonais et certainement l’une de ses plus imposantes.
  • Le troisième mouvement s’inspire d’un rythme de danse polonaise : la Cracovienne.
  • Les concertos pour piano furent composés durant les troubles politiques de 1830 en Pologne. Chopin joua le Concerto n°1 pour la dernière fois devant le public de Varsovie le 11 octobre de cette même année. Si l’œuvre connut un grand succès, le compositeur quitta la Pologne sans savoir qu’il n’y reviendrait jamais.
  • Laissons Chopin décrire l’ineffable poésie du deuxième mouvement : « Je n’ai pas cherché la force. C’est plutôt une romance calme et mélancolique, l’impression d’un doux regard tourné vers un lieu évoquant mille charmants souvenirs. C’est comme une rêverie par un beau temps printanier, mais au clair de lune. Aussi, l’accompagnement est-il en sourdine, c’est-à-dire avec des violons dont une sorte de peigne posé sur les cordes diminue la sonorité, tout en la rendant nasillarde et argentine. »